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Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies mandate l'enquête sur les crimes de guerre au Sri Lanka

28 mars 2014

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution exigeant une enquête internationale sur les allégations de violations graves des droits de l'homme au Sri Lanka durant les sept dernières années de la guerre, les pays 23 votant en faveur du document. Alors que les pays 47, notamment le Pakistan, les Maldives, Cuba, le Venezuela, la Chine et la Russie, ont voté contre la résolution, les États membres de 12 se sont abstenus de voter, y compris l'Inde et l'Indonésie.

La résolution adoptée cette année par le Conseil des droits de l'homme est plus forte que celles des années précédentes, en grande partie grâce au récent rapport sur le Sri Lanka de Navi Pillay, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Son rapport concluait que la Commission des enseignements tirés et de la réconciliation (LLRC), qui avait identifié la nécessité de garantir des enquêtes indépendantes et crédibles sur les violations passées des droits de l'homme et du droit humanitaire international, avait échoué dans ce domaine. L'ONU a estimé que 40,000 80,000 personnes - pour la plupart des civils tamouls - ont été tuées au cours des dernières étapes de la guerre. D'autres estimations vont jusqu'à XNUMX XNUMX. Les deux parties ont été accusées de crimes de guerre.

La International Crisis Group, dont la présidente et directrice générale est Louise Arbour, ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, affirme que «… le gouvernement du Sri Lanka (GoSL) n'a pas respecté deux résolutions successives du Conseil des droits de l'homme (CDH). L'échec est le plus évident en ce qui concerne la responsabilité pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité présumés dans la phase finale de la guerre civile, mais aussi par l'absence de transfert de pouvoir, la militarisation continue du nord et de l'est et l'aggravation de l'autoritarisme dans tout le pays. Une action décisive du HRC est désormais nécessaire compte tenu des échecs répétés du GoSL à entreprendre seul les étapes nécessaires; il est également nécessaire pour réduire le risque de retour à un conflit meurtrier au Sri Lanka. »

Lire la résolution ici...

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