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Déclaration catholique américaine des droits de l'homme

«En janvier 1947, un comité composé de laïcs catholiques américains et d'évêques nommés par la« National Catholic Welfare Conference »(l'agence nationale des évêques catholiques américains) a publié rien de moins qu'une« Déclaration des droits de l'homme », pendant près de deux ans avant que les Nations Unies ne proclament leur «Déclaration universelle des droits de l'homme» en décembre 1948. En fait, la Déclaration catholique américaine a été remise au «Comité des droits de l'homme des Nations Unies», dont la présidente était Eleanor Roosevelt. Une comparaison de la «Déclaration catholique américaine» (qui avec 50 articles est plus détaillée que la Déclaration des Nations Unies avec 30 articles) et celle des Nations Unies révèle des similitudes étonnantes, certains passages de cette dernière étant même textuellement celle de la première. Le document catholique parle de «dignité personnelle humaine…. D'être doté de certains droits naturels, inaliénables…. L'unité de la race humaine sous Dieu n'est pas rompue par la distance géographique ou par la diversité de civilisation, de culture et d'économie…»

[Cette citation est tirée d'une conférence du professeur Leonard Swidler de l'Université Temple de Philadelphie le 30 mars 2006 qui décrit un document catholique précurseur de la Déclaration universelle des droits de l'homme, p. 4; d'autres références sont dans sa note no. 15: «Une déclaration des droits de l'homme. Une déclaration qui vient d'être rédigée par un comité nommé par la National Catholic Welfare Conference », The Catholic Action, XXIX (février 1947), pp. 4f. & 17; et «Une déclaration des droits. Rédigé par un comité nommé par la National Catholic Welfare Conference, ”The Catholic Mind, XLV, Nr. 1012 (avril 1947), pp. 193-196. Une traduction allemande est parue dans «Eine Charta der Menschenrechte. Eine Denkschrift der Katholiken Amerikas », Die Furche, 8 (février 1947), pp. 4f. La traduction originale américaine et allemande ainsi qu'une analyse intéressante peuvent être trouvées dans Gertraud Putz, Christentum und Menschenrechte (Innsbruck: Tyrolia Verlag, 1991), pp. 322-330, 388-397.]

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