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Les peuples autochtones célèbrent, mais pas au Bangladesh

Août 8th, 2011

On s'attend à ce que plus de 70 pays célèbrent la Journée internationale des peuples autochtones le 9 août en mettant l'accent sur «les conceptions autochtones: célébrer les histoires et les cultures, façonner notre propre avenir».

Pourtant, au Bangladesh, le gouvernement refuse de reconnaître l’existence de peuples autochtones, arguant qu’il s’agit simplement de minorités ethniques. Cette désignation éloigne les groupes des protections et des droits conférés par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et la Convention 169 de l'OIT, toutes deux signées par le Bangladesh.

Sanjeev Drong, proche collaborateur des Oblats du Bangladesh, a critiqué la position du gouvernement, déclarant que les récentes remarques du ministre bangladais des Affaires étrangères reflétant cette position n'étaient pas correctes. Il a déclaré que les «adivasi» vivent au Bangladesh depuis des temps immémoriaux avec leur propre caractère distinctif, leur langue, leur culture et leur identité.

Il a cité la Convention de l'OIT (169), article premier qui dit: «L'auto-identification en tant qu'autochtone ou tribal doit être considérée comme un critère fondamental pour déterminer les groupes auxquels s'appliquent les dispositions de cette convention». Le Bangladesh a ratifié la convention de l'OIT.

Faisant référence aux récents meurtres de trois Marmas à Bandarban et d'un Santal à Dinajpur, les dirigeants ont déclaré que les attaques organisées contre les populations «autochtones» se sont multipliées pour les «éliminer» de leurs terres ancestrales.

Ils ont également mentionné l'abattage d'arbres 5,000 dans le village de Nahar Khansi à Srimangal et ont déclaré que Rakhains à Patuakhali, Garos à Madhupur, Santals au nord du Bengale, étaient confrontés à des problèmes de propriété foncière.

Le gouvernement n'a pas abordé ces questions depuis deux ans et demi, bien que le parti au pouvoir se soit engagé dans son manifeste électoral à le faire.

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