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Protection des villages Khasi annulés par une ordonnance du tribunal

19 mars 2010

Joseph Gomes dans le SylhetUne victoire du peuple Khasi, en janvier, dans l'arrêt de l'exploitation de leurs terres a été annulée par une décision de la Haute Cour rendue publique fin février. Quatre villages indigènes du Bangladesh, avec leurs résidents 500 Khasi, seront détruits si l'exploitation forestière par un propriétaire local de thé est autorisée à continuer.

Un prêtre oblat, le père Joseph Gomes, OMI, ainsi que d'autres collègues de la communauté environnementale ont travaillé avec le peuple Khasi pour protéger la forêt et leurs villages. Nous exhortons toutes les parties en mesure de le faire à soulever de sérieuses préoccupations auprès du gouvernement du Bangladesh au sujet de cette situation.

Il y a deux ans, quatre mille arbres ont été abattus sur des terres traditionnellement contrôlées par le peuple Khasi de la région de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh. Le propriétaire d'un domaine de thé local avait initialement obtenu l'autorisation du gouvernement de couper les arbres. Mais l’exploitation forestière a créé de graves dommages écologiques et menacé l’existence même des habitants khasis des quatre villages. Les communautés autochtones se sont organisées contre l'exploitation forestière et ont vigoureusement protesté. Pour les Khasi, les arbres sont essentiels à la culture de la feuille de bétel, leur seul moyen de subsistance. Les Khasis n'ont toujours pas de titres de propriété clairs sur leurs terres, ce qui les rend vulnérables à ce type d'exercice du pouvoir.

Dans une grande victoire pour les Khasis, le sous-commissaire local a décidé début janvier de ne plus couper d'arbres dans aucun Khasi Punji (village autochtone) de la région. Cette victoire, qui aurait sauvé de nombreux villages et des milliers d'arbres à la frontière entre Tripura et l'Inde, a été de courte durée. En réponse à une plainte déposée par le propriétaire de la plantation de thé, la Haute Cour du Bangladesh, à la fin du mois de février, a annulé la décision d’interrompre l’exploitation forestière.

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