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100 premiers jours du gouvernement de transition du Zimbabwe

28 Mai 2009

Dimanche mai, 24 (Zimbabwe) a marqué les premières journées 100 du gouvernement d'union nationale entre le président Robert Mugabe (ZANU-PF) et le Mouvement pour la démocratie (MDC), dirigé par le Premier ministre Morgan Tsvangairai. Il a un difficile et stimulant 100 jours de relations tendues entre les factions politiques rivales au Zimbabwe.

Il y a eu des tensions politiques sur la nomination des gouverneurs des provinces et le refus de Mugabe de prêter serment au vice-ministre de l'Agriculture du MDC. Les tensions économiques continuent d'être des questions brûlantes. Des divergences subsistent quant à savoir qui nommera le gouverneur de la banque centrale et contrôlera le département des communications du pays.

La communauté internationale n'a pas encore ouvert son portefeuille financier pour aider le Zimbabwe, affirmant que les factions politiques, en particulier le président Mugabe, doivent pleinement mettre en œuvre l'accord du gouvernement d'unité et s'engager véritablement dans le partage du pouvoir.

Le président Obama a renouvelé les sanctions américaines en mars 2009 contre le président Mugabe et son gouvernement pour une année supplémentaire, en dépit des appels lancés par le Premier ministre Morgan Tsangairai aux donateurs occidentaux pour lever leurs sanctions. Les sanctions imposées par les États-Unis ont d'abord été imposées par la législation du Congrès dans 2001, sous la forme de la loi du Zimbabwe sur la démocratie et la reprise économique, 2001 (ZIDERA). Cette loi permettait aux États-Unis d'imposer des sanctions au président Mugabe et à ses principaux lieutenants, ainsi qu'aux entreprises appartenant à des personnes faisant partie de son administration.

Les sanctions américaines resteront en vigueur tant que le bilan du Zimbabwe en matière de droits de l'homme, l'intolérance politique et le déni de l'état de droit se poursuivront. ZIDERA autorise les États-Unis à utiliser leurs droits de vote et leur influence en tant que principal bailleur de fonds des agences de prêt multilatérales pour opposer leur veto à toutes les demandes du gouvernement du Zimbabwe pour le financement, les facilités de crédit, le rééchelonnement des prêts et l'annulation de la dette internationale.

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